L\’Autorité des Marchés Financiers de l\’Union Monétaire Ouest Africain (AMF-UMOA) travaille à la finalisation du projet de règlement sur les opérations de titrisation. A Lomé, l’AMF-UMOA a ouvert mercredi 3 mai 2023, un atelier de restitution et de validation des conclusions de l\’étude relative à la titrisation sur le marché financier régional de l\’UMOA.
Ouverte par Ripert Bossoukpé, secrétaire général de l\’AMF-UMOA, la rencontre vise à faire le bilan des réformes implémentées il y a 13 ans avec le concours de la commission de l\’UMOA et de la Banque Centrale.
\’\’ Aujourd\’hui, il est question de revisiter cette réforme, de voir ce qui a marché et ce qui n\’a pas marché et de poser les jalons afin redynamiser les choses… Les travaux de ce matin ont pour but d\’examiner le rapport diagnostic fait par le consultant, de finaliser le projet de règlement sur les opérations de titrisation et de proposer une feuille de route en vue de l\’adoption des nouveaux textes par les hautes autorités de l\’Union \’\’ a-t-il indiqué.
Également à Lomé, l\’occasion sera pour l\’AMP-UMOA qui participe au Forum de l\’Innovation et du Numérique de discuter avec les acteurs en vue de l’utilisation des innovations technologiques et numériques pour booster le marché du système financier.
Quid des réformes déjà réalisées
Dans le cadre la redynamisation du marché financier régional, l\’AMP-UMOA a eu à conduire plusieurs réformes. Ces dernières portent sur la dynamisation du marché avec l\’introduction de nouveaux produits, la gestion collective sur le marché financier régional et le cadre réglementaire d\’exercice de la bourse en ligne.
Aussi prend-elle en compte, l\’amélioration du dispositif de sanctions (loi uniforme sur les infractions boursières au sein de l\’Umoa), l\’amélioration de la gouvernance des structures centrales et le renforcement des lois prudentielles des intermédiaires commerciaux pour ne citer que celles-là.
\’\’ Bien que des réformes aient été implémentées, nous constatons que 13 ans après les réformes, nous n\’avons qu\’atteint 10% des prévisions. Mais sur ce parcours, nous avons pu agréer 5 à 6 sociétés de gestion du fonds commun de titrisations et fait une vingtaine d\’opérations. Cela veut dire que certaines choses ont marché mais des défis demeurent. D\’où l\’atelier de Lomé \’\’ a indiqué M. Boussoukpe.
Notons que la titrisation consiste à transformer des instruments financiers en titre et de les céder sur le marché financier en titre.
Caleb AKPONOU